Les vendeurs informels sont une partie vitale de l'économie provinciale et nationale, a dit dimanche Lebogang Maile, MEC du développement économique de Gauteng. « Nous mourrons vouloir considérer la séparation fallacieuse de l'économie informelle du formelle », dit-il.
« Le secteur informel est celui qui est en grande partie survivant et reflète ainsi les vastes défis auxquels notre économie est confrontée. » Les économies formelles et informelles ont des liens complexes, ce qui les rend interdépendants. Les vendeurs informels étaient des consommateurs importants des affaires formalisées, des biens et des services. Maile s'exprimait lors d'un atelier réunissant les municipalités et les associations des vendeurs informels de Gauteng. Le but de cet atelier était de trouver des solutions permanentes aux problèmes dont font face les colporteurs.
Maile a déclaré que le Ministère du commerce et de l'Industrie estimait que 90 % des petites entreprises étaient des blancs, alors que 90 % des entreprises des noirs étaient informelles. L'économie informelle était aussi un « filet de sécurité » pour les migrants jusqu'à ce qu'ils puissent trouver l'emploi formel. « Bien que la nature du secteur rend une quantification précise un exercice extrêmement délicat, on peut affirmer sans doute que ce secteur a un rôle de premier plan dans l'économie de Gauteng », a déclaré Maile. Environ 2 millions de personnes dans le Gauteng étaient censées être employées dans l'économie informelle. « L'amélioration des conditions et des circonstances des vendeurs informels dans cette province sont un aspect essentiel de l'ordre du jour pour transformer radicalement Gauteng et son économie ». Il va de soi que nous ne pouvons pas parler d'une économie inclusive et radicalement transformée à l'exclusion des vendeurs informels, qui sont parmi les travailleurs et entrepreneurs les plus marginalisés de la province », a déclaré Maile. Les vendeurs de rue et les Municipalités ont eu leurs différences au cours des dernières années.
Les vendeurs informels ont pris la ville de Johannesburg à la Haute Cour de Johannesburg, après qu'ils soient chassés de leurs postes de vente l'an dernier. La municipalité a enlevé tous les vendeurs de rue, y compris ceux/celles légalement ont droit au commerce, dans le cadre de son « opération nettoyer balayer ». Les vendeurs ont été invités à participer à un processus de vérification. Furieux, les colporteurs voulaient être autorisés à rentrer dans leurs lieux de travail et voulaient un examen de la conduite de la ville. La Haute Cour a refusé d'accorder aux vendeurs une ordonnance provisoire et a retiré la requête du rouleau pour défaut d'urgence.
La Cour Constitutionnelle a permis en avril aux vendeurs informels de revenir à leurs étals de centre-ville. La Cour a interdit la ville et sa police métro d'interférer avec eux. -SAPA (Association sud-africaine de la presse)
Source de : http://www.thenewage.co.za/138308-1007-53-Hawkers_important_to_the_economy_MEC_Maile