Du 26 au 30 mars 2007 s’est tenu à Saly un atelier sur la négociation collective dans l’économie informelle, stratégies et litiges pour les vendeurs de rue, organisé par StreetNet International, dont les affiliés étaient représentés par les travailleurs de l’économie informelle.
Ces travailleurs de l’économie informelle :
– Considérant leur non reconnaissance dans un cadre légal et réglementaire ;
– Considérant que les codes du travail en vigueur dans la plupart des pays ne prennent pas en compte leurs préoccupations ;
– Considérant le manque de représentativité dans les structures de prise de décision ;
– Conscients de leur vulnérabilité et de leur exclusion sociale ;
– Mesurer toutes les humiliations et harcèlements de la part des policiers, des autorités municipales et des services fiscaux ;
– Considérant leur dynamisme, leur capacité d’innovation, leur esprit créatif et leur sens des affaires ;
– Conscients du poids économique de leur secteur dans l’économie nationale et de leurs stratégies de réduction de la pauvreté, les vendeurs ambulants affiliés à StreetNet :
– Exiger une meilleure organisation et une structuration en adéquation avec leurs
aspirations de développement, des affiliés de StreetNet.
– Appeler de toutes leurs forces à un système de protection sociale pour tous leurs
travailleurs.
– Demande aux autorités administratives et municipales, la création d’un
cadre juridique pour les vendeurs de rue.
– Inviter ceux qui sont au pouvoir (le gouvernement) à établir le dialogue social comme
un moyen de résoudre tous les litiges survenus concernant la vente ambulante
– Exiger auprès des Gouvernements la reconnaissance d’un statut de vendeurs ambulants.
– Inviter tous les vendeurs de rue où qu’ils soient à se rassembler autour de StreetNet
afin d'échanger les expériences positives et les réussites.
– Demander aux États nationaux et aux collectivités locales décentralisées de proposer la réforme des codes du travail, de l’hygiène, de la sécurité, des obligations civiles et commerciales, afin de les adapter à la réalité de l’économie informelle.
PROPOSÉ : CNTS, Sénégal
SECONDÉ : NUIEWO, Ouganda