Le premier congrès international de StreetNet :
NOTANT
1. que beaucoup de nos membres sont confrontés à un harcèlement constant et à des mesures de répression gouvernementales, qui nuisent continuellement à leur productivité et à leur capacité à gagner décemment leur vie ;
2. que le harcèlement auquel sont confrontés les vendeurs de rue prend de nombreuses formes, notamment des agressions violentes, du harcèlement sexuel, des pots-de-vin et des extorsions, parfois perpétrés par les autorités et parfois par des voyous, des gangsters et des syndicats travaillant main dans la main avec les autorités ;
3. qu’il existe de nombreux types de harcèlement sexiste, y compris différentes formes de violence sexiste et de harcèlement sexuel, auxquels sont confrontés les femmes et les enfants vendeurs de rue ;
DÉCIDE PAR LA PRÉSENTE
1. de lutter sans relâche contre toutes les formes de harcèlement des vendeurs ambulants, des vendeurs sur les marchés informels et des marchands ambulants dans le monde entier, notamment en lançant et en participant à des campagnes internationales ;
2. dans les cas où le harcèlement se produit et entraîne des blessures ou des pertes, une indemnisation sera exigée ;
3. de faire connaître à l’ensemble de la population mondiale les problèmes rencontrés par les vendeurs ambulants, les marchands ambulants et les marchands ambulants sous toutes leurs formes de harcèlement, et d’attirer l’attention sur la nature sexospécifique du harcèlement subi par les femmes, qui constituent la majorité des vendeurs ambulants, des marchands ambulants et des marchands ambulants les plus pauvres dans la plupart des pays ;
4. faire pression sur les autorités gouvernementales locales et nationales pour qu’elles engagent un dialogue social avec les vendeurs de rue, les vendeurs ambulants et les marchands ambulants et/ou leurs organisations et leurs représentants élus afin d’éviter toute forme de harcèlement ou de répression.
PROPOSÉ : FEDEVAL
SECONDÉS : AZIEA et KASVIT