Les anciens employés du salon de meubles Embawood ont dénoncé les pratiques illégales de l'entreprise et ont protesté contre leur licenciement en raison de violations flagrantes des conditions du contrat et de leur simple licenciement sans aucune forme de notification.

Selon Nona Saghareishvili, l'avocate qui défend le cas du travailleur, les conditions de travail chez Embawood sont inhumaines et constituent une violation de la loi à un tel degré que même des infractions pénales sont devenues évidentes. Le magasin a commencé à embaucher des travailleurs pour la saison des vacances, lorsque les ventes sont à leur maximum, puis les a licenciés sans aucune forme d'explication ou de notification. L'un des employés libérés, Davit Jabiev, a déclaré que son contrat expirait le 31 décembre, mais que l'entreprise ne l'avait jamais prévenu. Il a donc été employé jusqu'au 14 janvier, date à laquelle on lui a dit qu'il était victime des licenciements et qu'il ne faisait pas partie du personnel d'Embawood.

« Nous avons demandé qu'on nous montre nos anciens contrats de travail que l'entreprise nous a fournis, mais certaines conditions que nous avions signées dans les contrats originaux ont été supprimées. Quant à l'environnement de travail, il est inhumain et impossible à supporter. »

La branche sectorielle du Syndicat des travailleurs indépendants et du secteur commercial de Géorgie (GTUC) a annoncé qu'elle soutenait les revendications des travailleurs. La présidente du Syndicat des travailleurs indépendants et du secteur commercial de Géorgie, Miranda Mandaria, a mis l'accent sur les conditions de travail inhumaines et les violations du code du travail. Mme Mandaria espère que la réembauche se fera soit par le biais de négociations avec l'employeur, soit par le biais d'une décision de justice et que de nouveaux actes de harcèlement ne se produiront pas.

Source : GTUC