Par Mohammed Ali
Balwant Singh, un vendeur de légumes au marché de Jangpura, attendait ce jour depuis 2011, lorsqu'il a appris qu'une loi visant à protéger les moyens de subsistance des vendeurs de rue était en préparation. C'est avec un sourire radieux qu'il a distribué des friandises sur le marché vendredi, alors que le projet de loi sur les vendeurs de rue (protection des moyens de subsistance et réglementation de la vente de rue) de 2012 était adopté par la Lok Sabha.
Balwant avait de quoi se réjouir. Il s'attend à ce que la « routine quotidienne » de harcèlement de la part des autorités municipales et de la police diminue.
« Aujourd’hui, l’histoire a été écrite », dit-il.
Selon lui, les vendeurs de rue sont à la merci des autorités municipales et de la police locale. Leur gagne-pain se situe dans un vide législatif, ce qui les rend vulnérables à l'exploitation.
Le projet de loi, qui a été salué par l'Association nationale des vendeurs de rue de l'Inde (NASVI), apporte un grand soulagement à environ 2 % de la population du pays impliquée dans la vente de rue.
Le projet de loi prévoit la sécurité et la protection des moyens de subsistance de tous les vendeurs ambulants titulaires d'un certificat de vente délivré par le Comité municipal de vente. Le projet de loi approuvé par le Conseil des ministres stipule qu'au moins 2.5 % de la population d'une ville se verra attribuer des zones de vente.
Il serait obligatoire de former des comités municipaux et zonaux de vente dans chaque ville, les vendeurs de rue étant représentés à 40 %.
Le coordinateur national de NASVI, Arbind Singh, a qualifié le projet de loi de législation centrale « inclusive et efficace » et de « besoin sociopolitique essentiel de l'urbanisation de l'Inde ». Il a déclaré que des produits alimentaires aux jus de fruits, des peluches aux pierres précieuses, des vêtements aux outils en fer, les vendeurs ambulants de la ville vendent une large gamme de produits. Mais aussi utiles soient-ils, il n'existe pas encore de législation pour assurer l'immunité à la communauté des vendeurs.
Source : www.thehindu.com