La South African Traders Alliance et StreetNet International ont tenu une conférence de presse au sujet du projet de loi controversé sur les licences. Cette conférence s'est tenue le 18 avril 2013, au siège de la COSATU à Johannesburg.
Le projet de loi fait l’objet d’une opposition pour les raisons suivantes :
- Aucune consultation avec le service d'accompagnement des commerçants informels
- Pas de consultation avec les associations de commerçants informels
- Le préavis de 30 jours est insuffisant
- La procédure de soumission restreint les commerçants analphabètes
- Le projet de loi est largement ouvert à la corruption et aux abus de pouvoir
- Les forces de l'ordre ont trop de droits et de pouvoir, plus que les détenteurs de permis
- Les inspecteurs disposent de plus de pouvoirs, plus que le titulaire de la licence également.
- Les frais d'inscription ne sont pas acceptables.
Le projet de loi est autocratique car il supprime les commerçants informels et il entraîne des frais administratifs et des frais trop élevés. Seul le ministère a son mot à dire et les associations représentatives sont marginalisées par le projet de loi.
L'effet de ce projet de loi sur le secteur informel est que la plupart des gens ne pourront pas payer les frais d'inscription et les frais administratifs. Cela entraînera de la corruption et davantage de chômage. L'économie sera également affectée d'une manière ou d'une autre. Alors que le gouvernement veut réduire la pauvreté, le projet de loi l'augmente et l'encourage.
Ce secteur est caractérisé par des personnes auparavant défavorisées, des personnes rejetées par d’autres secteurs, des chômeurs, des personnes victimes de corruption et de discrimination – mais tous ont en tête un point commun qui les rend spéciaux dans la mesure où ils comprennent qu’il est de leur responsabilité d’aider le gouvernement en ne se contentant pas de rejeter la faute sur les autres. Mais en retour, le même gouvernement prévoit de les frapper là où ça fait le plus mal ! Pourquoi ?
Ce projet de loi sur les licences d'exploitation des entreprises est trop autocratique car il ne se soucie pas vraiment des intérêts des gens d'en bas, à l'exception de ceux qui servent les intérêts des individus qui ont le pouvoir.
Pour des informations plus détaillées sur le projet de loi, veuillez lire la lettre adressée au ministre du Commerce et de l’Industrie, Rob Davies.
