1 mai 2007
Par Cheche Selepe
RUSTENBURG : David Mosome (ci-dessus) n’est pas seulement un marchand ambulant qui vend des chapeaux, des chaussettes, des coupe-ongles et une foule d’autres produits non périssables sous le pont de la station de taxis de Rustenburg. Il est également président de l’association civique nationale sud-africaine locale et un leader des marchands ambulants. Mosome a rejoint l’appel des organisations locales de marchands ambulants et du mouvement international des marchands ambulants – StreetNet. Les organisations demandent l’inclusion des pauvres dans la préparation de la Coupe du monde 2010. Le stade Royal Bafokeng de la ville accueille l’extravagance footballistique de 2010. Le stade appartient au monarque le plus riche d’Afrique, le Royal Bafokeng, qui règne sur le pays qui possède les plus grands gisements de platine au monde. « Les Jeux de 2010 sont certainement une affaire de riches. Qu’en est-il des badidi (les pauvres) ? », s’interroge Mosome. Selon lui, il n'y a pas eu de communication entre l'équipe d'organisation locale et les marchands ambulants, c'est-à-dire les communautés pauvres. Mosome estime que l'événement de 2010 ne devrait pas être réservé aux riches. « Les marchands ambulants et les pauvres sur le terrain devraient être impliqués dans tous les préparatifs des Jeux. »