5 Août 2009
Le groupe de soutien de l'EMM remercie le Centre de ressources juridiques d'avoir pris en charge la question du harcèlement injustifié et continu de la communauté du marché. Nous tenons également à remercier le camarade frère Yusuf Ismail d'avoir pris la défense juridique de Romilla Chetty (secrétaire de l'Association du marché), dans son heure de détresse.
Vive le Marché Matinal, vive ! La solidarité en action pour une juste cause !! Le Conseil a été prié de laisser les commerçants tranquilles !
Kamini Padayachee (Nouvelles quotidiennes) (5 août)
Les commerçants du marché matinal de Durban à Warwick Junction ont obtenu hier une interdiction provisoire contre la municipalité d'eThekwini, empêchant les fonctionnaires municipaux de harceler les commerçants légaux. Les commerçants avaient affirmé que les agents de la police métropolitaine les harcelaient et confisquaient leurs marchandises.
La municipalité souhaite relocaliser les commerçants, afin d'ouvrir la voie à un projet de développement de plusieurs millions de rands qui comprendra un centre commercial de 400 millions de rands.
Les commerçants s’opposent à la relocalisation et ont déposé une demande auprès de la Haute Cour de Durban pour obtenir une interdiction provisoire afin de mettre fin aux expulsions, en attendant un réexamen de la décision du conseil de louer le marché à une entreprise privée. Cette affaire a été ajournée le mois dernier pour permettre à l’entreprise privée de se joindre à la demande.
Selon le projet d'ordonnance rendu hier par le juge Gregory Kruger, il est interdit à la municipalité de harceler, d'intimider ou de traiter les commerçants légaux du marché avec mépris ou manque de respect. Il est également interdit à la municipalité de saisir les marchandises des commerçants légaux ou de demander aux commerçants de les retirer chaque jour à la fermeture du marché. Certaines dispositions du règlement du marché ont également été déclarées invalides.
Romila Chetty, présidente de l'Association des commerçants du marché du matin, a déclaré que des marchandises d'une valeur de plusieurs milliers de rands avaient été confisquées sur son étal dans la matinée.
« Je n'étais pas à mon stand parce que je ne me sentais pas bien », a-t-elle déclaré. « Des agents de la police métropolitaine sont venus au marché et ont commencé à demander des permis. Comme je n'étais pas là, ils ont confisqué toutes mes marchandises et m'ont infligé une amende de 200 rands. Les agents nous ont également dit que nous ne pouvions pas garder nos marchandises toute la nuit au marché, sinon ils les emporteraient. »